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Les dérives du Judaïsme, l'intégrisme rabbinique et ses conséquences

3 mai 2009

Les Travers Du Kasher

Les travers du kasher

Après avoir écumé toutes les enseignes kasher depuis plusieurs années comme la plupart de nos coreligionnaires, voici quelques constatations dont tout le monde pourra vérifier l’exactitude.

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La qualité déplorable des produits

Entrons carrément dans le vif du sujet. Au fil des allées et venues dans les boucheries et marchés kasher, la première remarque qui vient à l’esprit concerne la quantité de produits périmés ou en instance de l’être. Certes, tous les produits ne sont pas concernés ; juste assez pour que la comparaison avec les enseignes courantes saute aux yeux et que l’on se dise : « Y a pas un petit problème ? »

Entre les produits périmés depuis deux ou trois semaines, et ceux qui laissent entrevoir des moisissures à travers le paquet malgré la date de péremption pas encore dépassée, le choix est parfois limité pour trouver quelque chose de consommable dans la catégorie qui nous intéresse.

Ne vous est-il jamais arrivé d’acheter du gruyère râpé, d’en manger une partie le jour même, et de vous apercevoir deux jours plus tard que l’odeur dégagée par le reste est insoutenable ? Sans oublier le changement de couleur (sauf si vous aimez le gruyère vert...). À ce moment-là, vous scrutez le paquet et vous apercevez que la date indique qu’il vous restait théoriquement deux mois pour le terminer. Pourtant, vous aviez veillé à ce que l’air n’y pénètre pas ; incompréhensible, surtout que cet incident ne se produit pas avec un gruyère acheté dans une grande surface.

Au rayon « horreurs en tous genres », n’oublions pas les pots de moutardes bicolores (gare à la première couche !), les pseudo-roqueforts1 (qui contiennent des moisissures plus que de raison), et les poulets qui sont entrés en état de décomposition avancée.

Revenons à des considérations plus digestes, bien que tout aussi révoltantes.

Les produits vendus dans les magasins kasher sont, soit des sous-marques, soit fabriqués en Israël ou dans des pays où les coûts de revient sont faibles. Il devrait en résulter que les consommateurs ne se ruinent pas lorsqu’ils font leurs courses. Malheureusement, c’est plutôt le contraire qui se produit.

Les copies de barquettes à la fraise sont non seulement vendues plus chères que les originales, mais en plus leur goût laisse à désirer. Les copies de pâtes (3 euros les 500 gr.) seraient à mourir de rire si certains ne les achetaient pas par peur de l’hypothétique colère divine.

[Remercions au passage certains individus déguisés en rabbins qui profitent de la naïveté d’honnêtes gens et les entretiennent dans la crainte de l’enfer en cas de commission de pêchés inventés par leur soin. Vous donnez une belle image du judaïsme. Que le Seigneur vous accorde une juste récompense !]

Toutes ces opérations ne visent qu’à tirer profit de ceux qui souhaitent vivre leur foi et se sentent obligés d’acheter de la nourriture proposée par des profiteurs sans scrupules. Le principal argument de ces derniers étant : « personne ne vous oblige à venir chez nous », il serait amusant de les prendre au mot et se délecter de leur réaction.

Une inflation incontrôlée et injustifiable

Ceux qui ont le sens de l’observation et n’ont surtout pas la mémoire qui flanche, auront remarqué que les fêtes hébraïques sont l’occasion idéale pour plumer les Juifs. La palme d’or du racket revient incontestablement à la fête de Pessa’h. En effet, à Pâques, l’agneau et le porte-monnaie des fidèles sont sacrifiés : l’un sur l’autel divin, l’autre sur l’autel du lucre. Mais puisque le sacrifice de l’agneau pascal n’est plus pratiqué depuis belle lurette, autant se concentrer sur le chéquier des brebis du Seigneur.

La star de la fête étant la matsah*, elle devrait être accessible à toutes les bourses. Que nenni ! Mettons de côté la fameuse matsah à l’eau fabriquée à Agen dont le rapport qualité-quantité-prix est correct. Par contre, ses concurrentes deviennent de plus en plus, chaque année, un produit de luxe. Les matsot rondes et fines fabriquées aux Pays-Bas sont passées (en moyenne, sachant que les différences de prix selon les commerçants sont énormes) de 1,90 € en 2007, à 2,20 € en 2008, et ont atteint 2,40 € en 2009 (jusqu’à 2,80 €) ; et ce, pour une boîte de 100 gr. Cela équivaut à payer une baguette de pain plus de 5 euros ! Le même exercice concernant la matsah à l’eau donne un résultat de 0,90 euros ! Cela donne à réfléchir, surtout lorsque vous savez qu’après Pâques, les hollandaises ont chuté à 1,60 € chez certains commerçants.

La mystérieuse matsah shmourah2 utilisée pour le séder fait, comme ses consœurs, grincer des dents. La surenchère est de mise entre les différents courants du judaïsme, ce qui fait exploser les prix. Un seul exemple : les matsot fabriquées à Wasselone. Elles étaient disponibles dans plusieurs magasins à Marseille. Certains ont acheté le paquet de 300 gr. pour la somme de 6,90 euros ; d’autres ont eu la chance de s’en tirer pour 4,60 euros. Si quelqu’un a une explication plausible...

Mais la véritable poule aux œufs d’or pascale porte un autre nom : les gâteaux. Ou du moins, ce qui y ressemble. Quel plaisir d’acheter un gâteau 2,20 euros pièce ! Et ces paquets de 5 minuscules douceurs à 9 euros ! Ou encore 16 euros pour ces quelques morceaux de béton qui, selon moi, devraient être utilisés pour la construction d’immeubles ! La cupidité n’ayant pas de limites, le meilleur moyen de faire baisser les prix est de ne pas en acheter.

Le reste de l’année, on peut constater que les différences de prix sont un gouffre aussi profond que le lac Baïkal. Voici quelques spécimens de denrées à la valeur élastique.

- Le vin : prenons le Mouton-Cadet**. C’est un excellent exemple car il est largement diffusé dans sa version « non-kasher ». Son prix tourne autour de 11 €. Dans nos espaces réservés, il varie de 13 à 20 € ; le maximum concernant une très grande enseigne.

- Les œufs de saumon Fjord King : pourquoi coûtent-ils 6,5 € chez l’un et 50% de plus chez l’autre ?

- Les nouilles instantanées : 65-70 grammes, de 1 à 1,85 €. Cela ne représente que 85 centimes, me direz-vous ? Oui, mais aussi 85%.

- La Bkaila3 : le pot contenant plus d’huile que d’épinards, et pas assez d’épinards pour une personne, vaut de 7 à 10 €. Ainsi, sachez que lorsque votre mère ou votre grand-mère vous en sert une portion le Shabbat, en ajoutant le couscous et la viande, c’est comme si vous mangiez pour une cinquantaine d’euros. Quel luxe ! Autant vous le dire de suite, achetez l’huile et les épinards vous-mêmes : le résultat sera sans aucun doute meilleur.

Je tiens à préciser que le prix maximal dans ces quatre exemples concerne à chaque fois une très grande enseigne qui ne peut invoquer les faibles quantités achetées aux grossistes pour se justifier.

Kasher contre non-kasher

N’avez-vous jamais remarqué que certains produits étaient disponibles dans les deux versions ?

Quelle est donc la différence si ce n’est, comme d’habitude, le prix ?

On nous affirme que les ingrédients utilisés ne sont pas les mêmes. Quel est donc l’ingrédient interdit dans la fabrication des biscottes ? Et du saumon fumé ?

Il est toujours très déroutant de voir qu’un paquet de biscottes a bénéficié d’une décoration particulière : une jolie étiquette indiquant que le produit est kasher, grâce à une production spéciale. C’est d’ailleurs ce morceau de papier qui fait doubler le prix.

Cette même étiquette permet la consommation des salades au thon Petit Navire. Il n’y a aucune différence entre les ingrédients des barquettes kasher (3,95 €, même prix partout, à 5 centimes près) et non-kasher (1,60 – 1,90 €). C’est à se demander s’il y a réellement une production spéciale...

Le fromage et le vin sont deux cas particuliers qu’il convient de traiter minutieusement.

La présure est l’ingrédient qui fait que le fromage non-surveillé n’est pas kasher car elle est d’origine animale. À cette affirmation, j’oppose deux arguments :

- La halakha permet la consommation d’un produit dont la quantité d’aliments interdits est inférieure à 1/60e (1,66%). La présure représente une quantité infime (0,05-0,3%) du poids total de n’importe quel fromage en contenant. Faites le calcul. Est-ce interdit ?

- Le Grana Padano, fabriqué sous la supervision d’un rabbin milanais, contient de la présure. La seule indication de la kashrouth de ce produit est une étiquette, qui ne fait absolument pas référence à une quelconque production spéciale. Pourquoi est-il autorisé ?

Quant à l’interdiction du vin commun, les arguments avancés lorsqu’on pose la question à des rabbins sont :

- le lavage minutieux des cuves (c'est-à-dire ?)

- l’assurance que toute personne participant à la production se soit lavée les mains après avoir été aux toilettes (et si le gars ne s’est pas lavé depuis trois jours, c’est grave ?).

Pour détendre l’atmosphère, je rajoute cette ineptie avancée par un imbécile : « Les goyim transforment le jus de raisin en vin en y ajoutant un oiseau mort. » Sans commentaire...

La réalité est que le sectarisme rabbinique est à l‘origine de l’obligation de boire du vin kasher. Voici ce que dit Wikipedia à ce propos :

« Afin de prendre leurs distances vis-à-vis des Gentils, les Sages avaient interdit d'utiliser le vin, le pain et l'huile produits par les idolâtres[]. Selon les Tossafistes[], ces lois avaient été mises en application avant même le temps de Shammaï et Hillel.
Selon
Rachi
[], ces lois avaient pour but d'éviter la consommation de nourriture impropre par inadvertance. En effet, afin de rendre grâce à la providence divine, il convient que la nourriture soit préparée dans le respect et dans la volonté de sanctifier YHWH et non une idole. Or, aux temps talmudiques, les libations de vin étaient un geste fort courant parmi les idolâtres[]. Toutefois, selon des commentateurs ultérieurs, l'opinion de Rachi inclurait la nourriture préparée par des Juifs non-observants[].
Les Tossafistes estiment quant à eux que le but des Sages était d'éviter l'établissement de relations trop intimes, menant à des unions maritales mixtes, non-souhaitables. Cette interprétation a été retenue par le
Taz, et est la plus fréquemment évoquée pour justifier ces pratiques au Moyen Âge et de nos jours, puisque les non-Juifs ne sont plus des païens. »

Chacun jugera selon ses idées.

L’entente cordiale

Ceux qui veulent se lancer dans l’aventure que représente l’ouverture d’un magasin kasher ont intérêt à s’armer de patience et de bonne volonté. Afin d’obtenir la téouda, il faut respecter des règles qui n’ont rien de simple et rien de légal. Une nouvelle enseigne kasher à Marseille (nommons-la « K ») en a fait les frais. Elle a eu le toupet de défier Sa Majesté le Consistoire quant à l’origine de la viande proposée dans ses magasins. En effet, K avait eu l’excellente idée d’acheter la marchandise auprès de fournisseurs parisiens car elle y était moins chère que chez leurs homologues marseillais. Problème : le Consistoire et les autorités rabbiniques marseillaises ne reconnaissent pas la viande parisienne comme étant kasher. Cela pourrait être amusant et on en rirait volontiers, si derrière cette mascarade il n’y avait pas eu une campagne diffamatoire à l’encontre de K : affichage dans les synagogues de décisions rabbiniques affirmant que la viande vendue par K n’est pas reconnue par le Consistoire, accusations de vouloir diviser la communauté (à étayer SVP). Conséquence : pas de téouda.

Puis, un jour, les autorités rabbiniques décident comme par enchantement que K est désormais un établissement fréquentable. Que s’est-il passé entre-temps ? Pour le savoir, il faut se rendre au rayon des viandes dans l’un des magasins estampillés K. Sur chacune des barquettes, deux étiquettes sont présentes : l’une est la certification parisienne, l’autre la certification marseillaise par le dayan Melloul. Eh oui ! La viande de Paris est devenue consommable par le miracle de l’étiquette... et peut-être parce que le Consistoire a pris au passage sa part du gâteau. Dans cette histoire, on ne sait pas qui commande quoi, qui du dayan ou du Consistoire tire les ficelles.

Cela fait très longtemps que les commerçants marseillais souhaitent se fournir à Paris. On leur oppose toujours une fin de non-recevoir et des arguments fallacieux. La véritable raison du refus consistorial se situe dans la volonté commune des consistoires régionaux de se répartir le marché. Des taxes sont payées aux Consistoires par les commerçants qui vendent de la viande kasher. Si plus personne n’achète la viande marseillaise parce que trop onéreuse, comment le Consistoire fera-t-il pour remplacer cette manne que sont les taxes ?

Cette pratique constitue une entente illicite au sens de l’article L.420-1 du Code de Commerce qui dispose que « sont prohibées, (...) lorsqu'elles ont pour objet ou peuvent avoir pour effet d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché, les actions concertées, conventions, ententes expresses ou tacites ou coalitions, notamment lorsqu’elles tendent à : 1°) Limiter l'accès au marché ou le libre exercice de la concurrence par d'autres entreprises ; (...) 4°) Répartir les marchés ou les sources d’approvisionnement. »

Ils sont beaux tous ces rabbins avec leur kippa, leur barbe et leurs grands discours sur le pêché, la charité et l’amour du prochain. Ces docteurs de la Loi ne jurent que par le corporatisme et la soif du pouvoir et de la domination. Que peut-on attendre d’individus qui accordent une promotion à l’un des leurs, alors que celui-ci battait sa femme et avait un comportement notoirement violent4 ? Il n’est pas étonnant de constater que la majorité des Juifs ne fait pas confiance aux rabbins et regarde d’un mauvais œil toute personne portant les attributs de la tendance ultra-orthodoxe du judaïsme. Les donneurs de leçons devraient se regarder dans un miroir de temps en temps, en espérant qu’il ne se brise pas...

* Les marques ne seront pas citées.

** Je donne le nom de certaines marques pour que vous puissiez vérifier. Ce n’est en aucun cas de la publicité.

1 : Il s’agit de fromages dont le nom commun est « bleu », ressemblant au roquefort, mais n’en étant pas. Je n’ai trouvé qu’un seul roquefort kasher, portant apparemment le sigle AOC. 3,50 à 4 euros (26,23 francs !) la barquette de 100 grammes, ça vous coupe pas l’appétit ?

2 : Il s’agit d’une matsah fabriquée à partir de froment qui, dès sa coupure, a été préservé de toute possible présence d’aliments interdits durant Pessa’h. En outre, seuls des Israélites peuvent prendre part à sa fabrication (contrairement à la matsah courante).

3 : Préparation à base d’épinards hachés cuits dans l’huile, destinée au couscous portant le même nom.

4 : Marc Krief, rabbin à Marseille, était devenu gênant pour ses collègues car son comportement envers sa femme était de notoriété commune. Lorsqu’il a été nommé grand rabbin de Bordeaux, personne ne s’est élevé contre cette décision car cela permettait aux autorités marseillaises de se délester d’un poids sur la conscience.

http://www.lepost.fr/article/2008/09/19/1268077_gironde-l-ex-grand-rabbin-de-bordeaux-condamne-pour-violences-conjugales.html

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